balade avec les canards

Dimanche, comme il faisait à peu près beau, et pas trop froid, nous décidâmes d'aller nous promener au bord de l'étang du Ter pour donner à manger à des canards. Nous partîmes, CElia et moi, accompagnée d'un traitre de la LADF et d'un gabonais intempestif, peu après notre petit déjeuner, vers 15h30, pour notre expédition.
Nous arrîvames donc au bord de l'eau quelques vingts minutes plus tard, puis nous nous engageâmes sur le fastueux chemin bordé d'arbres et courant autour de l'étang. Le paysage était sympathique et redondant, nous vîmes même des cormorans, des goélands et des mouettes (enfin je crois, Sarlotte était pas là pour nous dire -cf article bande de traitresses abandonneuses dans les dénonciations pour connaître la raison de la non présence de la ci-nommée- donc je ne puis affirmer les espèces des oiseaux, mais en grosso modo c'était des oiseaux d'eau). Nous continuâmes notre parcours lorsque nous croisâmes deux chevaux (enfin on les a pas tout à fait croisé, ils étaient dans un champs et on a fait un petit détour pour leur rendre visite, mais ça fait bien croisâmes dans le contexte je trouve) à qui nous jugeâmes bon de donner quelques morceaux de pain (parce qu'on en avait pris beaucoup pour les canards, d'ailleurs j'ai oublié de dire qu'avant les chevaux on a vu des canards et qu'on leur à jeté du pain et que ces bêtes bestioles emplumées, au lieu de venir manger, ils se sauvaient parce qu'ils avaient peur de nos bouts de pain...pfff, les canards ne sont plus ce qu'ils étaient), à ce moment là le gabonais intempestif tout mignon se prit à nous déclarer qu'il n'était jamais monté sur un cheval ni n'en avait jamais approché (corrige moi si je me trompe CElia) CElia et moi voulant faire son éducation lui donnâmes du pain et l'encourageâmes à nourrir de sa noire main les blancs (sale) équidés. Il n'ose pas, rechigne, craint, sourit, rit, s'écrate, revient, regarde, hésite et finalement jette un morceau de pain par terre avant de déguerpir.
Après cet intermède comique nous poursuivîmes notre route jusqu'à un petit enclos emplis de sorte d'animaux étranges que je qualifierai de "drôle de chèvres qui ressemble vaguement mais de loin à des lamas" et que le gabonais intempestif s'est plut à comparer à des antilopes, là il s'en fallu de peu que je me fasses arracher (oui CElia tout à fait, ne dit pas que j'exagère t'as pas tout bien vu) le bras par une de ces créatures. Nous restâmes tout de même un long instant devant ce parc des enfers, assez longtemps même pour que le membre de la LADF (que je ne cite pas mais que tout le monde à reconnu) embrasse tendrement la même bête qui m'avait attaqué.
Puis nous décidâmes qu'il était temps de rentrer parce que les promenades c'est bien gentil, mais on peut pas emmener son ordi et ça c'est trop pourri. Alors nous nous dirigeâmes vers ce qui semblait être la sortie (on faisait le tour de l'étang en fait, mais je romance un peu), et en chemin, nous passâmes sur un mignon petit pont (au dessus de l'eau) duquel nous pouvions voir une île autour de laquelle flottaient moult oiseaux, dont parmis lesquels, des canards énoooormes. Et là, tandis que nous admirions la nature opalescente (ok, ça n'a rien à voir, tout était très vert, mais je trouve le mot joli alors taisez-vous c'est moi qui raconte), un gigantesque canard sort de l'eau sous l'influence diabolique d'un couple de vieillard accompagné d'un.... enfant jetant du pain (je crois que c'est ça le mot) (enfant qui d'ailleurs avait beaucoup d'humour et de culture générale parce qu'il a dit (à peu près, j'ai pas la citation exacte), voyant les canards : "le canard on dirait un gros caca"). Or donc, le canard géant sort, et se dirige nonchalamment et inopinément vers CElia et moi, qui nous sommes empressées de fuir devant ce monstre hideux, sauvage et féroce.
Le retour s'est passé sans encombre, sauf que le gabonais intempestif (et volant depuis peu, je vous raconterai peut-être ça plus tard) nous fait prendre un raccourci dans lequel on a à 1% confiance (je fais une moyenne, CElia c'était 0 et moi 2) et qui nous ramène par une route bien plus courte à la fac, mea culpa, pour une fois le Gabon s'est montré à la hauteur.
Même qu'en rentrant on a eu droit nous deux à un kinder surprise, que j'ai perdu la surprise mais le kinder était vachement bon.

oulala mais dites moi chères amies cacahuètes on dirais que vous vous êtes fort bien amusées autour de cet étang!
la prochaine fois je viendrais et je vous ferais un petit cours derechef sur les oiseaux parce qu'on dirait que vous avez pas bien tout compris.