Mission: anéantissement du pyjama horrible de Celia

Bien, résumons les faits. Comme vous le savez tous, il y a quelque temps, CElia fit une découverte consternante dans sa boite aux lettres. Un pyjama horrible, très moche, trop grand, rose avec des petites dentelles, bref le comble de l'horreur. Je ne vais pas m'étendre là dessus, d'ailleurs si vous êtes suffisamment intelligents, vous pourrez explorer ce forum particulièrement ergonomique et retrouver la photo de la CHOSE.
CElia était pas très jouasse de ce cadeau, et même elle voulait s'en débarrasser sans laisser de preuves.
Ce fut ainsi qu'un joyeux après midi de mars, les trois cacahuètes se retrouvèrent pour se livrer à leur activité préférée: la complotation (quoi, on dit complotage?). Et ainsi, munies des ustensiles prévus à cet effet (des ciseaux), elles se mirent à découper sauvagement le pauvre pyjama coupable du crime d'hideusité. Et ce faisant, elles se rendirent compte de deux choses (ou trois):
1: c'était très rigolo
2:pas si facile de découper du tissu rose à l'aide de ciseaux
3: les morceaux de pyjama pouvaient faire des déguisements sympas: bien que roses, (evidemment, le tissu avait pas changé de couleur quand même)
Donc les cacahuètes commencèrent à s'accoutrer de morceaux de pyjama et s'en firent des chouettes coiffes et manches entre autres. Puis elles confétisèrent joyeusement le restant des petits bouts de tissus (pour les pauvres ignares qui ignorent la signification du verbe confétiser, ça veut dire couper en très petits bouts, comme les confétis, restons proche de nos lecteurs).
Et devant ce joyeux tas de confétis, quelle idée leur vint immédiatement? Evidemment d'aller embêter certains des sombres crétins constituant leur voisinage.
Et hop, paf, mission commando déguisées dans les couloirs vers la porte dudit Scootty (pour ne pas le citer) pour aller officiellement lui montrer nos zolis costumes et en fait pour parsemer son appartement de petits confétis.
Bon, on aurais peut être pas dû s'en prendre au psychopathe des couloirs qui nous a quelque peu effrayées et c'est ainsi qu'un pauvre habitant du bâtiment A a eu la malchance alors qu'il rentrait paisiblement chez lui avec ses courses de croiser trois folles vêtues de chiffons roses se précipiter sur lui en hurlant et le renverser à moitié pour pouvoir s'enfuir. Nous tenterons d'obtenir son témoignage ultérieurement.
Donc, la réponse du psychopathe des couloirs ne se fit pas attendre, d'abord par un retour à l'envoyeur des confétis, puis par un siège en règle de la porte derrière laquelle nous étions réfugiées, pauvres de nous, toutes effrayées par tant d'acharnement cruel.
Le siège fut finalement levé, et nous changeâmes de bâtiment (vêtues normalement cette fois, on a une dignité quand même) afin de perpétrer de nouveaux forfaits, cette fois dans le logis du gabonais volant, que tout le monde connait à présent.
C'était trop facile, il était même pas là, donc pas très drôle, on a même pas pu voir sa tête ebouriffiée quand il a trouvé la trace de notre passage.

Vive les cacahuètes!
A bas les pyjamas roses!

Bon alors Sarlotte déjà on dit pas se réfugier mais SE MALFEUTRER! Alors faut suivre là.
Ensuite por ce qui est du témoignage du môsieur, ben j'ai eu quelques bribes d'informations, mais il semble qu'il soit assez effrayé et qu'il ne veuille pas trop parler.
Voilà néanmoins ce que j'ai pu recueillir :
"ben je rentrais de cour, il était aux alentours de 18 heure je pense, je montais les escaliers quand elles sont arrivées, trois filles hystériques. Elle courraient comme des malades dans le couloir et elles avaient toutes des trucs rose sur la tête, on aurait dit des bouts de tissu, elles en avaient accroché un peu partout sur leurs vêtements, j'ai vraiment cru qu'elles allaient me pousser et me piétiner dans les escaliers, elles hurlaient comme des folles, je... j'ai eu peur, mais là je veux plus trop en parler... je voudrais surtout oublier... laissez moi maintenant... je veux plus en parler"
Bon il a oublié de préciser que derrière nous y'avait le psychopathe des couloirs qui nous poursuivait parce qu'il était trop blasé qu'on recouvre son sol de confettis rose.
Les cacahuètes vaincront leur peur du psychopathe des couloirs... un jour... ou pas.
PS: tenter une sortie par la fenêtre de CElia c'est méga trop chaud, alors le premier étage c'est bien gentil mais quand il n'y a qu'une sortie possible et qu'un malade est en faction... on a pas l'air connes.